Shell réduit ses prévisions de production de gaz en raison de maintenance et de conditions météorologiques défavorables, impactant ses volumes de GNL pour le premier trimestre 2025.
Le géant énergétique britannique Shell a revu à la baisse ses prévisions de production de gaz naturel et de gaz naturel liquéfié (GNL) pour le premier trimestre de cette année. Cette révision s'explique principalement par des conditions météorologiques défavorables, notamment des cyclones en Australie, ainsi que par des opérations de maintenance imprévues.
La société anticipe désormais une production quotidienne comprise entre 910 000 et 950 000 barils équivalent pétrole, contre une estimation précédente allant de 930 000 à 990 000 barils. Toutefois, ce chiffre reste supérieur aux 905 000 barils produits au quatrième trimestre de l'année dernière.
En conséquence, Shell prévoit également une baisse de ses volumes de GNL, estimés entre 6,4 et 6,8 millions de tonnes métriques, contre 6,6 à 7,2 millions initialement prévus. Par ailleurs, la production en amont, incluant l'extraction de gaz naturel et de pétrole brut, devrait se situer entre 1,79 et 1,89 million de barils équivalent pétrole par jour, contre une fourchette antérieure de 1,75 à 1,95 million.
« L'un des atouts majeurs de Shell réside dans sa position dominante sur le marché du gaz naturel. Il est donc décevant pour les actionnaires que ce segment ne fonctionne pas à plein régime », a déclaré Russ Mould, directeur des investissements chez AJ Bell.
Sous la direction de Wael Sawan, PDG de Shell, l'entreprise a renforcé ses efforts pour rivaliser avec ses concurrents américains, tout en réduisant ses coûts et sa dette nette. Elle a également revu à la baisse ses investissements dans les énergies vertes, privilégiant les projets rentables. Les résultats complets du premier trimestre seront publiés le 2 mai prochain.
En mars dernier, Shell a présenté une stratégie recentrée sur ses activités pétrolières et gazières, tout en augmentant les rendements pour ses actionnaires. « Notre objectif est de devenir le leader mondial du gaz intégré et du GNL, tout en maintenant une production significative de liquides », a affirmé Wael Sawan dans un communiqué.
Cette tendance n'est pas isolée : BP, un concurrent britannique, a également réduit ses dépenses dans les énergies renouvelables sous la pression des investisseurs, au grand dam des militants écologistes.
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