Accord imminent sur les tarifs UE-USA, mais l'UE s'inquiète des relations commerciales futures et d'un éventuel accord global. Tensions persistantes malgré les négociations.
Un accord préliminaire visant à apaiser le différend tarifaire entre les États-Unis et l'Union européenne semble imminent. Cependant, des inquiétudes persistent quant aux négociations futures et à l'évolution des relations transatlantiques, selon des sources diplomatiques européennes.
Les États-Unis appliquent actuellement des droits de douane de 50 % sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance de l'UE, ainsi que des taxes de 25 % sur les véhicules et de 10 % sur l'ensemble des produits européens. Ces mesures, en vigueur depuis plusieurs mois, continuent de peser sur les échanges commerciaux.
"Nous travaillons sans relâche pour parvenir à un accord initial avec les États-Unis – afin de maintenir les tarifs aussi bas que possible et d'assurer la stabilité nécessaire aux entreprises," a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle a toutefois ajouté : "Mais nous ne sommes pas naïfs. Nous savons que la relation avec les États-Unis pourrait ne plus être ce qu'elle était."
Les discussions se poursuivent autour d'un projet d'accord commercial entre l'UE et les États-Unis, actuellement examiné par l'administration américaine. Les négociations portent notamment sur la résolution du conflit tarifaire initié au printemps dernier.
Bien qu'un accord-cadre semble désormais à portée de main, celui-ci ne constituerait qu'une première étape vers un traité plus complet. Les Européens s'interrogent sur la suite des événements, craignant des relations commerciales toujours instables.
Les ministres européens du commerce se réuniront le 14 juillet prochain pour discuter de l'avenir des relations avec les États-Unis. Les positions divergent au sein des États membres, certains privilégiant une approche conciliante, tandis que d'autres souhaitent adopter une ligne plus ferme.
Un accord qui ne satisferait pas pleinement les États membres
Selon un diplomate européen, même en cas d'accord, les relations commerciales avec les États-Unis resteraient fragiles et imprévisibles. "La plupart s'attendent à un accord, mais si celui-ci ne nous place pas dans une meilleure position qu'auparavant, les tarifs augmentés continueront de nuire aux échanges," a-t-il expliqué.
Les négociations pourraient s'avérer complexes entre les 27 pays de l'UE. Une fois l'accord de principe validé, chaque État évaluera les conséquences économiques et les ajustements nécessaires pour limiter l'impact négatif sur ses secteurs clés.
Par ailleurs, des tensions pourraient émerger concernant la mise en œuvre éventuelle de mesures de rétorsion européennes, actuellement suspendues. Certains pays, comme l'Allemagne et l'Italie, préconisent la modération, tandis que d'autres, comme la France, défendent une réponse plus déterminée.
Une seconde liste de produits américains susceptibles d'être taxés aurait été préparée, bien que son montant initial ait été revu à la baisse. La Commission européenne n'a pas encore statué sur son application éventuelle.
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